Profils
MANON
– Elle a 20 ans
– Elle est née en France
– Elle a grandi en Espagne de 4 à 12 ans
Quel est ton parcours post-bac ?
Avec mon professeur de section du lycée, je suis allée aux portes ouvertes à la faculté de Strasbourg. J’ai donc pu avoir un échange avec le directeur de la licence LLCER Espagnol et j’ai été très intéressée. C’était donc mon seul vœu sur la plateforme.
Pourquoi as-tu intégré cette licence ?
Ayant vécu en Espagne une partie de mon enfance, j’ai toujours voulu garder un lien avec la langue. J’aime beaucoup l’Espagne et sa culture.
Peux-tu nous parler de ton adaptation au sein de la licence ?
Au niveau relationnel, mon adaptation c’est très bien passée tant avec les professeurs qu’avec les autres étudiants. Au niveau de la gestion du travail, j’ai eu du mal à trouver un rythme stable au début car le rythme de la faculté est différent de celui du lycée.
Quels seraient les conseils que tu pourrais donner ?
Je pense qu’une chose primordiale est de ne pas s’arrêter sur des échecs que l’on peut rencontrer car rien est insurmontable. L’important c’est de persévérer et de trouver la motivation pour y arriver.
Quels sont tes projets après la licence ?
Je vais arrêter mes études pour le moment, depuis que je suis rentrée dans le cursus scolaire je n’ai jamais arrêté et aujourd’hui je suis un peu perdue. Je vais donc travailler et voyager pendant un an.
RUBEN
– Il a 25 ans
– Il est né à Francfort et à l’Abibac
– Il a vécu à Grenade pendant un an
Quel est ton parcours post-bac ?
Après avoir obtenu mon bac, je me suis installé à Aix-en- Provence pour travailler dans le tourisme et j’ai découvert la filière Science-Po. Je me suis préparé au concours et après avoir été sur liste d’attente j’ai été accepté à la faculté de Strasbourg. C’est à ce moment-là que j’ai repris des cours d’espagnol avec un super professeur d’origine Colombienne. C’est lors de ma troisième année que j’ai décidé de partir en Erasmus à Grenade, puis je suis revenu pour faire mon master.
Pourquoi as-tu intégré cette licence ?
J’ai décidé de me laisser une année pour savoir vers quel secteur professionnel j’allais me tourner. J’ai donc intégré la licence pour le plaisir de la langue.
Quels seraient les conseils que tu pourrais donner ?
L’un des conseils que je pourrais donner aux futurs étudiants serait d’aller à la découverte des différentes bibliothèques et d’UTILISER la carte culture qui est très enrichissante. Je conseillerais aussi de faire un planning avec toutes les dates d’échéance pour mieux s’y retrouver et parler aux professeurs car dans cette licence ils sont ouverts à la discussion.
Quels sont tes projets après la licence ?
Je ne sais pas encore si j’ai envie de faire une thèse mais si c’est le cas j’intégrerais l’espagnol. Aujourd’hui, je pars m’installer à Paris dans un organisme de fonds publics, dans le domaine médico-social.
ANAÏS
– Elle a 25 ans
– Elle est née en France dans une famille d’origine chilienne
– Elle a toujours parlé l’espagnol à la maison et a appris le français en maternelle
Quel est ton parcours post-bac ?
Après mon baccalauréat, j’ai intégré la faculté de psychologie mais j’ai arrêté avant la fin de ma deuxième année car je ne me retrouvais pas dans cette licence. J’ai ensuite travaillé comme animatrice pendant un an avant d’intégrer la licence LLCER Espagnol.
Pourquoi as-tu intégré cette licence ?
J’aime les langues et l’espagnol me semblait le choix le plus « facile ». Par la suite, je me suis rendue compte que ce n’est pas parce que l’on est bilingue que la licence est acquise.
Peux-tu nous parler de ton adaptation au sein de la licence ?
A la base mon intégration, d’un aspect relationnel, n’était pas mon objectif premier. Je voulais seulement obtenir ma licence. Au fur et à mesure du temps, et notamment au travers des travaux de groupe, j’ai créé des liens amicaux solides. Pour ce qui est de l’organisation du travail, j’étais déjà habituée au rythme de la fac. J’ai su trouver ma manière de réviser et de m’organiser.
Quels seraient les conseils que tu pourrais donner ?
Il est important de trouver sa façon de travailler et de s’organiser, c’est propre à chacun.
Quels sont tes projets après la licence ?
Je vais partir en Espagne pendant un an minimum pour faire de l’assistanat. Je me donne du temps pour savoir ce que je souhaite faire réellement.
AVA
– Elle a 21 ans
– Elle est née à Montpellier
– Elle était en classe européenne en 4ème
– C’est une élève partie en Erasmus
Quel est ton parcours post-bac ?
J’ai décidé d’arrêter l’école en première car le système français ne me convenait pas et rien d’autre ne m’était proposé. J’ai ensuite voyagé puis j’ai trouvé un emploi dans l’animation et j’y suis restée pendant 2 ans. En parallèle, j’ai préparé mon baccalauréat en candidat libre que j’ai obtenu en 2015. J’ai ensuite continué mes voyages. Je me suis rendue compte que les langues me plaisaient de plus en plus et qu’apprendre me manquait. Parmi toutes les langues, c’est l’espagnol que j’ai choisi car c’est cette langue qui m’intéressait le plus autant linguistiquement que culturellement. J’ai d’abord hésité entre LEA et LLCER et c’est finalement la licence LLCER que j’ai choisi car je trouve qu’elle est plus complète au niveau de la langue et de la culture.
Peux-tu nous parler de ton adaptation au sein de la licence ?
Mon adaptation c’est très bien passée : je ne m’y attendais pas forcément, tant au niveau des élèves que des professeurs. Il y avait une ambiance qui permettait une bonne intégration même pour une étudiante comme moi, qui avait quitté le système scolaire depuis plusieurs années.
Quels seraient les conseils que tu pourrais donner ?
Mon conseil est qu’il faut s’efforcer de parler et de pratiquer le plus possible l’espagnol pour être plus rapidement à l’aise avec la langue. Il faut essayer de lire beaucoup en espagnol et de profiter des occasions que l’on a pour assister à des conférences ou d’autres manifestations culturelles et bien sûr … ALLER EN ERASMUS !
Quels sont tes projets après la licence ?
Je vais d’abord terminer mon année d’Erasmus en Espagne et je vais candidater à l’Institut des Hautes Études en Amérique Latine à Paris mais il y a également des masters qui m’intéressent à Toulouse et à Bordeaux. Je suis aussi intéressée par le master EMOS dans le but de passer l’agrégation mais je ne suis pas encore décidée.